Les Centres de santé communautaire (CSC) sont des organismes sans but lucratif, régis par des membres de la collectivité locale, qui offrent un accès facile à un large éventail de services et programmes axés sur les clients.
Sous un même toit, des médecins, des infirmières praticiennes, des infirmières autorisées, des intervenants en santé mentale, des diététistes, des promoteurs santé et d’autres professionnels travaillent en équipe interprofessionnelle pour offrir des services de santé essentiels.
Les CSC offrent des soins personnalisés selon les besoins des clients et de la collectivité. Les programmes visent à réduire les causes profondes de maladies et de blessures grâce aux aspects préventifs qui y sont présentés.
Les CSC réussissent particulièrement bien à augmenter l’accès aux soins dans les collectivités qui ont eu traditionnellement de la difficulté à obtenir les services et programmes nécessaires pour rester en santé. Ces collectivités comprennent les groupes linguistiques et culturels minoritaires, les personnes vivant dans les communautés éloignées et mal desservies, les citoyens à faible revenu, les sans-abris et les personnes âgées (tiré du dossier d’orientation de l’Association des Centres de santé de l’Ontario, 2001).
Dans les années 1980, plusieurs organisations de l’Est de l’Ontario ont commencé à utiliser le nominatif « Estrie », puisque la région était divisée de la même façon que l’Estrie du Québec, en comtés/cantons (Cantons de l’Est).
Ainsi, des organisations comme l’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO) de l’Estrie, le Centre de ressources familiales de l’Estrie (CRFE), la Régionale de généalogie de l’Estrie et le Centre de santé communautaire de l’Estrie (CSCE) ont vu le jour.
Regroupant les 3 comtés de l’Est ontarien, l’Estrie « de l’Ontario » comporte plusieurs similitudes avec l’Estrie « du Québec » : les deux régions se retrouvent à l’est de leurs provinces respectives, elles sont divisées en comtés/cantons, leurs terres ont été concédées aux colons loyalistes venus s’y établir après l’indépendance des États-Unis et on y retrouve une grande proportion de personnes francophones qui désirent préserver leur langue.